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Autour de moi les fous.
11 juillet 2008

The package is ready / Générique

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And here's the only thing I included as a "note" :

*
**

Générique

Jaune, glauque dans du rouge semblable au vague à l'âme
La mousse des fauteuils donne l'âge de ce théâtre
Les toiles des tisseuses qui n'en finissent jamais
Recouvrent les images des moments que je chérissais

Déjà temps de finir le chapitre, de changer d'acte
Frémir, ne plus rougir, torrents et cataractes,
Qui s'écoulent sur mes joues, mes joues balafrées
De mon visage en bois devenu osier

Il y a ces moments de froid, ces bougies qui s'éteignent
Lorsque du désespoir on fête l'avènement du rêgne.
Moi qui jurais que la fin serait belle
La mise en scène presque rien n'en révèle.

Je me fais servir cet alcool pur, et coloré,
qui en vert voit valser mes préjugés, mes projets
je me mêle aux sièges de ces gens désespèrés
demandant plus que tout de quoi m'en aller

Rêve ou non ces cachets descendent ma trachée,
la musique de cette soirée m'ouvre ses libertés
le vieux de cette salle apporte la sensation d'un été oublié
que tant de bons moments auront fini d'user

ça fait déjà longtemps que je me décompose là,
longtemps que se décomposent les friandises, le chocolat
la boisson a tourné, les pétards aussi,
Mon dieu que j'aimerais ne plus être ici...

Ne plus jouer cette mascarade qu'on appelle la vie
Ou lorsqu'on s'en rend compte tout oui tout est prévisible
rien que ces genres répétés, surfaits, du drame à la comédie
Des étoiles filant un univers de possibles

Putain, les lumières sont toujours éteintes pourtant la toile est déchirée
Si le projecteur tourne c'est pour passer en boucle des images torturées
Ou cette déchirure se prolonge sur nos deux visages
ou cette pourriture envahit mon coeur qui ne veux plus faire de voeux

N'espèrant même plus rien, souhaitant que ça s'arrête
Ne voulant surtout pas détester alors qu'il respecte
comme si tous les autres s'acharnaient sur lui
en lui disant que tout est bien fini, allez, refais ta vie

Bon sang pourquoi se donnent ils tant de mal ?
Vous tous et vos idées à deux balles
Croyez vous vraiment que je n'ai rien compris ?
Cette vie est passée , ce film est fini

Il ne m'intéresse plus de regarder autre chose
Peu à peu le ventre de cette salle fait que le corps implose
Il me digèrera tantôt me faisant victime
Du fléau qui nous touche tous, dans son pathétique abîme

Ne me retenez pas,
Je pars vers le feu
vers des milliers de couleurs, dans un noir délicieux
Oubliez moi,
Et toutes mes complaintes,

Ce coeur n'aura servi à rien
Et ce sang sur mes mains...

Signe de la fin.

*
**

That's all for tonight, good night, and I wish you all a better luck than me.

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Autour de moi les fous.
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