Wrong mood

J'y pense encore...
Je n'ose pas aller vérifier si ça fait bien à peu près un mois normalement que tu es avec un autre que moi, je n'ose pas regarder si tu as changé ton avatar de facebook, I'm building a myth.
Ces souffrances qu'il me restait, celles de juste avoir ces infimes choses qui me rappelaient automatiquement ta voix, elles deviennent insupportables, moi qui pensait avoir bien fait de couper tous les ponts, je crois qu'il en reste un qui me sera à jamais impossible à dynamiter.
Ma mémoire, et j'ose dire la nôtre.

Comme dans les grosses disputes ou le calme finit par revenir avec ou sans oreiller, cette rupture et surtout cette absence totale de dialogue qui faisait de la place au début crée aujourd'hui un vide, une plaie béante qui ne saigne plus mais qui reste les restes nécrosés d'un amour sans bornes que tu m'avais apporté. Peut-être oui que je te pardonnerais, peut-être que je voudrais à tout jamais de toi, peut-être. Aujourd'hui je me rend compte en me projetant dans le futur d'à quel point ma vie va changer de manière progressive ou radicale, tout ce que j'ai pu faire pour cet Etre que j'aimais, tout ce que j'ai pu lui promettre et lui réserver, tout ça ne tient plus, les résidus ont couru droit vers le fond, cette lame de fond que l'on appelle raison. Raison qui vous fait voir la vie sans aucun rêve, sans aucun idéal, morne vie.
Ta présence est un manque insurmontable, et toi tu te passes peut-être bien de moi depuis le temps maintenant, n'aurais-je jamais à nouveau une place de choix ?
J'ai été fidèle de corps et de cœur à l'idéal d'un amour entre deux êtres imparfaits, mais qui formaient à mes yeux un couple riche, qui s'apportait mutuellement tout un nombre de choses et qui j'osais à l'époque l'espérer, était différent, différent des autres. La vie a-t-elle voulu me faire comprendre que tout ceci se résumait à des rêves de contes de fées ?
Je rêve encore de mon pitoyable corps de donnant cette anneau, de la joie qui saurait tant faire contre ce visage immonde que je cherche même pas à soigner, je ne vais même pas plus loin ou je craque là...

"Que tout est noir"
Petite anecdote pour finir, au bureau cette semaine on a réussi à remettre en place ma boite mail de l'an dernier, rien n'avait bougé, j'ai même ma session nominative pour l'ordinateur en général... bref le mot de passe de ma boite mail était resté le même, j'ai impressionné tout le monde en m'en souvenant après tout ce temps,
c'était "capsule".

"Je suis perdu"